photo NOSTALGIE 2175 : pièce de théâtre au CDN

NOSTALGIE 2175 : pièce de théâtre au CDN

Théâtre

Besançon 25000

Du 19/01/2022 au 20/01/2022

Un accident environnemental a fait monter la température terrestre à un niveau insupportable : les êtres humains ne peuvent vivre sans tenue de protection, les femmes ne peuvent enfanter sans risquer leur vie. Dans ce monde post-apocalyptique, un amour fou naît entre Taschko et Pagona, qui attend un enfant. Anne Monfort, habituée à aborder frontalement le politique ou l’actualité, se confronte, avec Nostalgie 2175, à un univers parallèle qui entre en résonance avec le nôtre. Quel amour peut-il éclore entre deux êtres qui ne peuvent se toucher ? À quoi bon décider d’enfanter dans un monde voué à sa perte ? Quelle place pour l’art quand on lutte pour la survie ? Le texte de la grande dramaturge allemande Anja Hilling alterne scènes dialoguées, faites d’une langue brute, à l’image du monde dépeint, et parole poétique adressée à l’enfant à naître, où le verbe se fait doux et musical. De même que Taschko peint des scènes tirées de vieilles cassettes VHS, seuls restes de notre culture cinématographique, les comédiens travailleront leurs corps comme les images de tableaux perdus, mais encore vibrants dans la mémoire collective. Entre nostalgie et désir, la scène sera le lieu[...]

photo Antoine et Cléopâtre - Shakespeare, Célie Pauthe

Antoine et Cléopâtre - Shakespeare, Célie Pauthe

Besançon 25000

Du 15/03/2022 au 16/03/2022

Dans Antoine et Cléopâtre, l’une de ses dernières grandes tragédies, Shakespeare peint un moment de bascule de l’Histoire. Une de ces déflagrations dont nous n’avons pas terminé, aujourd’hui encore, de ressentir les répliques. D’un côté, le couple éponyme, dont l’alliance est faite d’excès, de passion érotique, de narcissisme flamboyant ; face à eux, le jeune Octave, futur empereur Auguste, qui veut faire régner sur un monde unifié l’ordre, la mesure et la stabilité. Après avoir exploré l’épure racinienne avec Bérénice, Célie Pauthe réunit une troupe de treize comédiens, comédiennes et musiciennes, pour plonger dans cette œuvre aussi exubérante que crépusculaire. La langue de Shakespeare, dans une nouvelle traduction d’Irène Bonnaud, précise et charnelle, aura pour contrepoints musicaux des chansons de Mohammed Abdel Wahab ou des poèmes de Constantin Cavafy, comme autant d’ouvertures sur un univers à réinventer. Car au-delà des derniers éclats d’une civilisation sur le point de s’éteindre, ce que Shakespeare explore, c’est le rêve fou d’une reine d’Égypte et d’un général romain qui ont cru qu’ils pourraient, à l’aube de notre ère, redessiner un monde où les notions mêmes[...]

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